Qualités pour être un bon maire :
Suite à une enquète de terrain réalisée en 2017, il se dégage une idée générale de ce qu’attendent les citoyens de leur futur maire .
« Nous regroupons ci-dessous les qualités les plus souvent mentionnées, par ordre décroissant :
Quelles sont les qualités pour être un bon Maire ?
• Être un enfant du pays ou habiter la commune depuis longtemps : 84%
• Proche des gens, capacité d’écoute : 77%
• Lucide, réaliste, concret : 76%
• Sincère, honnête, intègre : 71%
• responsable, soucieux des deniers publics : 67%
• Voir loin, fixer le cap, entraîner : 61%
• Avoir de l’expérience, compétent : 59%
• Ouvert, accessible à la contradiction, au débat, au dialogue : 56%
• Travailleur, courageux : 26%
• Appartenance politique : 17%
Le maire idéal apparaît tout d’abord comme un homme qui connaît la réalité du terrain : il y vit depuis longtemps et il est capable d’appréhender par lui-même la situation locale avec lucidité.
Il connaît personnellement les problèmes et les aspirations de la population sans avoir besoin d’intermédiaires ou d’une ribambelle de conseillers.
Un bon maire n’est donc pas celui qui affiche de bons sentiments et de belles idées mais celui qui est en situation de faire le bon constat pour apporter les bonnes solutions.
Le maire idéal doit aussi montrer l’exemple sur le plan éthique et respecter des valeurs morales.
La façon dont il mène sa vie privée n’est pas évoquée, par contre on attend de lui qu’il soit avant tout honnête et qu’il fasse passer l’intérêt de sa ville avant son propre intérêt ou celui d’un clan.
Un maire doit être capable de parler et de convaincre ses interlocuteurs mais ce qu’on lui demande surtout c’est d’être sincère. Mensonge et duplicité sont des défauts rédhibitoires qui tuent toute confiance.
Le maire idéal est encore celui qui sait gérer, c’est-à-dire faire des choix et arbitrer entre plusieurs options.
On juge un maire sur ses résultats et à son bilan. Il est vrai qu’un bilan ne ment pas et c’est pour cela qu’un maire sortant ayant un bon bilan a toujours de grandes chances de l’emporter.
A l’inverse un maire qui a creusé les déficits part avec un lourd handicap, surtout si ses réalisations n’ont pas significativement amélioré la vie de ses administrés.
Une surprise : avec 17% l’appartenance politique est un des critères les moins cités.
Enfin, autre point intéressant à noter : le souhait exprimé pour une personnalité capable de fixer un cap à leur ville ou à leur village.
Les habitants savent bien qu’à court terme les contraintes du quotidien limitent les marges de manoeuvres de leur maire.
Les candidats qui annoncent qu’ils vont immédiatement améliorer le quotidien des gens avec leur programme sont perçus comme des démagogues.
Il est vrai que ce n’est qu’à moyen ou long terme que la politique peut avoir une influence décisive sur des sujets aussi essentiels que la qualité de vie ou l’attractivité de la commune pour des activités porteuses d’emplois et de richesse . »